Maroc : Le royaume a attiré 10 % du volume des investissements destinés à la région Mena

Publié le par Créer et développer une société au Maroc

Maghreb Emergent   

29.06.2012

Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a souligné vendredi que le Maroc a pu conserver son classement au niveau régional en matière de drainage des investissements étrangers, malgré la crise financière mondiale.

 

Benkirane, qui intervenait lors de la séance mensuelle des questions orales à la Chambre des représentants consacrée à la politique publique, a indiqué que le Maroc a attiré 10 % du volume des investissements destinés à la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

Le domaine du tourisme arrive en première position, suivi du secteur bancaire, a-t-il noté, précisant que l’Union européenne (UE) a accaparé, à elle seule, 76 % du volume des investissements drainés par le Royaume.

 

Il a, dans ce sens, fait savoir que le programme gouvernemental accorde un intérêt particulier à la question des investissements et au suivi des contrats d’investissement bénéficiant des mesures incitatives publiques, outre l’amélioration du climat des affaires, à travers l’élaboration d’une nouvelle charte d’investissement et de réforme du système foncier.  Le gouvernement a également procédé à la multiplication des conseils d’administration des établissements publics en vue de trancher sur la question de l’investissement, a-t-il rappelé, précisant que 105 conseils ont été tenus contre 63 en 2011. À cet égard, il a souligné la nécessité d’assurer un suivi des projets en suspens et de réviser le cadre institutionnel relatif à l’investissement. M. Benkirane a, en outre, affirmé que le gouvernement est déterminé à améliorer le climat des affaires, à développer la bonne gouvernance, à asseoir une adéquation du cadre juridique avec le domaine des affaires et à poursuivre le chantier de réforme de la justice en collaboration avec l’ensemble des intervenants.

 

De leur côté, les députés ont insisté sur la nécessité d’œuvrer pour la réforme des systèmes foncier et des impôts, de consolider le rôle des centres régionaux d’investissement et d’entreprendre des actions de nature à permettre au monde rural de bénéficier des opportunités d’investissement, dans la mesure où la problématique de l’assiette foncière ne s’y pose désormais pas. Les députés de l’opposition ont estimé que le domaine économique connait un certain attentisme, relevant que les chiffres relatifs aux investissements «n’ont aucun effet sur le niveau de développement et de l’emploi». Dans ce sens, ils ont qualifié d’«illogique» la manière avec laquelle le gouvernement appréhende les derniers développements. Outre le thème des investissements publics dans ses dimensions économique et sociale, y compris ses rapports avec le marché de l’emploi, la deuxième séance mensuelle était consacrée à un débat sur la hausse des prix des carburants, le pouvoir d’achat et la Caisse de compensation.

La Chambre des représentants avait tenu la première séance mensuelle, le 14 mai dernier. 

 

MAP

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